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Amy Biehl:Une Blanche libérale sur le continent noir

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biehl2,899 words

Original en anglais ici; traduction allemande ici

Les évènements d’actualité et les interprétations politiques des évènements d’actualité coïncident rarement exactement. La vie est généralement désordonnée et compliquée, alors que l’analyse politique a pour but, souvent légitimement, de simplifier la complexité de la vie par un schéma cohérent avec une signification politique convaincante

Considérez brièvement, le cas de Matthew Shepard du Wyoming, une figure centrale de la campagne de propagande de gauche américaine en cours contre les maux présumés de  “l’homophobie.”

Shepard était positif au HIV la nuit où il fit des avances sexuelles, dans un bar de Laramie, à deux hommes hétérosexuels. Ce fait gênant dérange la récit politique propret de son martyr aux mains d’homophobes intolérants, raison pour laquelle les médias de gauche, les agents principaux de la campagne contre “l’intolérance” et “l’homophobie,” le mentionnent rarement. Quiconque connaît l’infection au HIV de Shepard saura qu’il avait, de fait sinon d’intention, invité ses partenaires sexuels envisagés à partager sa propre sentence de mort auto-infligée. Si ils avaient accédé à ses avances de relations homosexuelles, ils seraient finalement morts du SIDA, exactement comme Shepard lui-même était finalement voué à mourir du SIDA, si ses assassins ne l’avaient pas tué d’abord. Un fait gênant qui ne concorde pas avec la propagande politique des médias a donc été exclu de tous les commentaires journalistiques de l’évènement.

Le meurtre de Shephard est, néanmoins, largement en harmonie avec l’interprétation politique qu’elle reçoit maintenant, le récit anti-homophobe dans lequel il a été refaçonné. Shepard est mort, clairement parce que ses meurtriers détestaient les homosexuels et ont appliqué leur dégoût de l’homosexualité sur lui ; il ne serait pas mort si la plupart des hommes hétérosexuels ne trouvaient pas les avances sexuelles provenant des homosexuels comme offensantes. Il est donc mort à cause de l’homophobie. Si nous nous tenons à nos propres opinions, même ceux d’entre nous qui partagent le dégoût traditionel (“l’homophobie”) pour les pratiques homosexuelles doivent concéder que l’interprétation de la gauche du meurtre de Shephard est raisonnable. Nous pourrions probablement nous voir exploités par la même version simplifiée politiquement de l’évènement, sans beaucoup d’hésitation éthique, si nous tenions les même opinions politiques que ses promoteurs espèrent inculquer. Un fait gênant devait être suprimé afin que le meurtre de Shephard serve sa récupération politique gauchiste, mais la vie fournit rarement la même clarté que la propagande.

La mort d’Amy Biehl est une exception, une de ces rares affaires où la simple énonciation de tous les faits devrait être suffisante pour démontrer une signification politique convaincante. Mais dans le cas du meurtre de Biehl la signification politique par laquelle on interprête maintenant son histoire est l’opposée exacte de ce que les simples faits mèneraient tout observateur, rationnel, impartial à conclure. Biehl est devenue un martyr symbole de la démocratie multiraciale à la fois en Afrique du Sud, où elle est morte des mains d’une foule noire sauvage, et aux États Unis, où elle a acquis ses naïfs idéaux multiraciaux, surtout sa foi désespérément erronnée dans la possibilité d’un gouvernement autonome démocratique par les foules noires.

Amy Elizabeth Biehl, selon tous les récits une femme talentueuse, intelligente, arriva en Afrique du Sud en 1993 en tant qu’étudiant d’échange sur une Bourse Fullbright et continua ses études de doctorat en science politique à l’Université majoritairement noire de Western Cape. Elle quitta Stanford, où elle avait reçu ses premiers diplômes, pour l’Afrique du Sud avec des objectifs politiques antiracistes en tête. Elle voulait combattre l’Apartheid, contre lequel elle était passionnément opposée, et passa en conséquence la plupart de son temps à inscrire les électeurs noirs aux premières élections multiraciales d’Afrique du Sud, prévues pour avril 1994, qui donneraient le contrôle politique du pays à la majorité noire.

Biehl aurait reconnu, ouvertement et fièrement, qu’elle travaillait contre sa propre race et pour une autre race, la race noire. C’était la principale source de son idéalisme maintenant célébré. Elle souhaitait combattre “le racisme” blanc ; elle voulait aider ses supposées victimes noires.

Le 25 août 1993, Biehl conduisait trois compagnons noirs à travers le ghetto du Cap de Guguletu. Une foule de militants du Pan Africanist Congress (PAC) faisant du Toyi-toyi, sortant d’un meeting politique tapageur, attaquèrent sa voiture, la criblant de pierres et détruisant ses fenêtres en criant  “un colon, une balle,” un slogan du PAC populaire parmi les Noirs sud-africains, “colon” étant synonyme de Blanc sud-africain. Biehl fut frappée à la tête avec une brique et, saignant abondamment, tirée hors de son véhicule. Comme elle essayait de s’enfuir, en trébuchant, à travers la route, elle fut cernée d’une foule de Noirs qui la frappèrent sans arrêt, la lapidèrent, et la poignardèrent. Le coup fatal, vint d’un couteau enterré près de sa poignée, qui est entré sous ses côtes et a fini dans son cœur.

Les panégyriques affirment maintenant que Biehl est morte courageusement. Mais ce n’est pas la vérité. Elle est morte en priant pour sa vie. Përsonne ne peut lui en vouloir, bien sûr, mais l’histoire du courage d’Amy est juste un pieux mensonge. Elle est morte comme la plupart d’entre nous serions morts sous des circonstances semblables — une mort dégradante, abjecte, en suppliant la pitié de ses tourmenteurs, mais en n’en recevant aucune.

Quatre des assaillants de Biehl, d’environ la douzaine ou plus qui l’ont attaquée, ont été arrêtés et condamnés, mais en juillet 1998, à la veille de la fin de l’Apartheid, ils ont été relâchés de prison, sur la base que le motif de son meurtre était politique. Les tueurs avaient cru que sa mort aiderait à finir l’Apartheid, avait conclu la Commission Vérité et Réconciliation de Desmond Tutu. Elle n’était, comme la Commission l’a plus tard observée, simplement qu’une Blanche au mauvais endroit au mauvais moment. Comme un des tueurs avait témoigné : “Nous étions plein d’entrains et les Blancs étaient très oppresseurs ; nous n’avions aucune pitié pour les Blancs. Un Blanc était un Blanc à nos yeux.”

Le père d’Amy, montrant combien il partageait profondément les convictions antiracistes de sa fille, serra la main de ses meurtriers et encouragea leur relaxe. Peter Biehl dit aux journalistes : “Nous espérons qu’ils recevront le soutien nécessaire pour vivre des vies productives dans une atmosphère violente. En fait, nous espérons que les esprits d’Amy et de ceux comme elle seront une force pour leurs nouvelles vies.” Deux des tueurs libérés ont été, plus tard accusés de viol, un passe temps commun dans la “Nouvelle Afrique du Sud,” et ont depuis fui la condamnation ; les parents d’Amy ont assumé de façon désintéressée le fardeau de l’Homme Blanc et se sont liés d’amitié avec les deux autres. Nul doute qu’Amy elle-même, aurait sympathisé avec les meurtriers de son père, si il avait été tué par une foule noire à sa place. Telle est la nature de l’idéalisme antiraciste : il prospère sur les violations les plus choquantes des loyautés humaines normales.

En soi une seule affaire, comme celle de Matt Shepard et d’Amy Biehl, ne prouve rien, peu importe combien elle est percutante. Au mieux, elle ne fournit qu’un visage et une histoire de vie spécifique pour un argument factuel plus grand, qui devrait soit atteindre sa cible ou bien rater sur la base de ses mérites intrinsèques et sur le poids des preuves que ses tenants peuvent accumuler de façon convaincante, pas sur les émotions le visage et l’histoire de vie spécifique qu’elle évoque. Mais si la mort d’Amy Biehl, prise isolément des autres faits, ne démontre rien, ce n’est sûrement pas la probabilité d’un gouvernement noir réussi dans l’Afrique du Sud post-apartheid. Pas même l’homme de gauche le plus délirant, penserait-on, pourrait tirer cette signification du meurtre raciste brutal d’une femme blanche sans défense, antiraciste. Cependant c’est, néanmoins, la signification qu’on a donnée, à son meurtre. La mort d’Amy Biehl représente, aux yeux de ses hagiographes, un sacrifice significatif pour la noble cause de l’harmonie raciale et de la démocratie multiraciale, maintenant bien en voie d’accomplissement dans la Nouvelle Afrique du Sud. C’est une interprétation qui exige, très semblablement à l’antiracisme lui-même, une capacité presque surnaturelle à négliger les faits pertinents.

“À sa mort,” Peter Biehl imagine de nos jours, “Amy a crée … une nouvelle conscience des profondeurs de l’abnégation humaine et du potentiel pur d’une nation libre.” En conséquence, la Fondation Amy Biehl fut fondée pour perpétuer ce que les parents de Biehl appellent “l’héritage inachevé d’Amy”: Les élèves américains sont endoctrinés par la prétendue et hautement improbable “leçon” de la vie d’Amy — “qu’une seule personne peut faire une différence,” simplement comme Amy l’a ostensiblement fait ; des instruments de musique sont distribués aux musiciens en herbe noirs sud-africains ; des cosmétiques et des parfums sont, peut-être à la Don Quichotte, distribués au nom d’Amy à des femmes dans le besoin dans les ghettos noirs et les camps de squatters ; de façon plus significative, des programmes de formation pour Noirs sont financés, dans lesquels deux des assassins d’Amy participent, pour le moment avec succès ; une boulangerie a été construite, vendant “le Pain d’Amy — le pain de l’espoir et de la paix.”

Panégyriques pour Sainte Amy

“Elle a fait de nos aspirations les siennes et a perdu sa vie dans le tumulte de notre transition lorsque l’Afrique du Sud luttait pour renaître des heures les plus sombres en voie de disparition de l’Apartheid.” (Nelson Mandela)

“… la façon dont elle vécut sa vie, nous avons vu qu’elle symbolisait l’idéal de faire une différence ; de vivre une vie avec du sens et de l’impact. En vérité, la manière dont Amy a vécu sa vie autant que la manière dont elle l’a perdue a donné à sa vie un sens spécial. Elle croyait que tous les gens ont de la valeur ; que les démunis ont des revendications spéciales sur les prétentions des plus riches et que la justice raciale et l’harmonie raciale ont été des idéaux qui valaient la peine de se battre pour eux, et si besoin, mourir pour eux.” (Secrétaire d’État Madeleine Albright)

“Des millions d’individus de toutes les races et milieux aux États Unis ont suivi l’exemple de Nelson Mandela et se sont battus pour l’abolition de l’Apartheid dans la République d’Afrique du Sud, et à cet égard, le Congrès rend hommage particulièrement à Amy Elizabeth Biehl, une étudiante américaine qui a perdu sa vie dans la lutte pour libérer l’Afrique du Sud de l’oppression raciale….” (Sénateur Carol Moseley-Braun)

“Dans le ghetto, elle a aimé, elle est morte pour la cause qu’elle défendait avec cœur et âme et donc son Esprit a survécu! … Une grâce divine a crée par l’agonie et la douleur une profonde transfiguration : De la faiblesse à la force, de la peur à l’espoir, de la colère à la joie, de la haine à l’amour. Elle vivra toujours avec nous. ” (Le poète internet William Davis, auteur de “Amy Biehl Lives”)

Le problème évident avec l’interprétation antiraciste du martyr de Biehl est, bien sûr, que ce ne sont pas les bonnes personnes qui l’ont martyrisé. Ce n’est pas simplement un “fait gênant” petit  et donc négligeable s’invitant dans un récit libéral sinon convaincant, statufiant Amy comme la porteuse de l’espoir et de la paix pour une “Nouvelle Afrique du Sud.” C’est, plutôt primordial pour l’évènement : Elle est morte, en tant que représentante blanche, afin que les gens comme ses assassins puissent gouverner des gens comme elle, les Européens comme elle, ses parents raciaux.

La violence noire est aussi centrale, très observable, à l’Afrique du Sud gouvernée par les Noirs à laquelle Biehl travaillait, à son faible niveau, à créer. Sa mort des mains d’une foule noire n’était pas inhabituelle en 1993. Exactement un mois plus tôt des terroristes du PAC, pratiquant leur propre style de militantisme anti-apartheid, avait massacré des fidèles d’une Église blanche avec des grenades et des fusils, tuant 11 personnes et en blessant 58, un avant-goût de la violence encore plus grande que la domination de la majorité déchaînerait bientôt. La “Nouvelle Afrique du Sud” est, avec 27000 meurtres par an, l’endroit le plus dangereux sur terre.

Elle peut aussi se vanter du taux de viol le plus élevé du monde ; une femme sud-africaine est maintenant violée toutes les vingt-six secondes, environ 40% des victimes subissent des viols en bande organisée sadiques (ou “le jackrolling,” comme ses praticiens noirs l’appellent). Les fermiers blancs, dans des pratiques appliquées du respectable slogan de l’ANC “Kill the Boer, kill the farmer,” (Tuez le Boer, tuez le fermier), sont maintenant régulièrement torturés et assassinés dans des attaques brutales, souvent de manière terriblement brutales dans leurs fermes isolées ; l’agriculture est ainsi la profession post-apartheid la plus dangereuse. Les vols de voiture sont tellement de la routine que les voitures passent au rouge plutôt que de risquer de stopper leurs véhicules, les vols à main armée sont de la même manière tellement de la routine que c’est seulement dans des circonstances exceptionnelles que les médias se dérangent pour les couvrir. Les Blancs en banlieue se claquemurent derrière des fenêtres grillagées, qui bien sûr ne sont que dérisoires pour les protéger des invasions de domicile, et les plus riches s’enfuient dans des enclaves fortifiées, loin d’une criminalité en explosion des villes anciennement très développées d’Afrique du Sud.

Tout cela, en plus d’un effondrement économique en accélération, était prévisible et a été prédit ouvertement par les défenseurs blancs de l’Apartheid, qui savaient ce que “la démocratie multiraciale” signifierait pour leur peuple. Avec des QI moyens dans les 70, la plupart des Africains du sud du Sahara sont mentalement débiles selon les normes européennes et donc incapables de soit créer ou maintenir une société occidentale avancée. L’Afrique du Sud gouvernée par les Noirs décline, graduellement mais inexorablement, au niveau primitif du reste de l’Afrique noire. C’est ce à quoi tout le monde, y compris Amy Biehl aurait dû s’attendre.

Biehl a sélectionné l’Afrique du Sud pour ses bonnes actions, plutôt que le Rwanda ou la Sierra Leone, parce qu’elle a reconnu que c’était la seule économie ayant réussi du continent. Ses parents racontent :

Amy nous disait que l’Afrique était le “continent du futur.” Amy était attirée par les nombreuses luttes démocratiques à travers le continent. Elle savait que ces démocraties en voie d’émergence se réveilleraient et transformeraient ce géant endormi. Elle reconnaissait – à cause de la sophistication économique et de l’infrastructure développée – qu’une Afrique du Sud démocratique pourrait devenir l’acteur dominant d’une transformation africaine. Cette réalisation – couplée avec la profondeur et l’énormité des abus des droits de l’homme – poussa Amy vers l’Afrique du Sud.

Tout commentaire devrait être superflu. L’Afrique Noire, n’a pas, inutile de le dire, une seule “démocratie émergeante” authentique et pas même un seul État-Nation en bon état de fonctionnement. Dans le même temps, Amy Biehl, une étudiante de doctorat en science politique, n’a pas réussi à comprendre que la “sophistication économique et les infrastructures développées” étaient les productions des Blancs qui géraient cela et des Blancs qui, sous l’Apartheid, constituaient son corps citoyen.

Au début des années 1990, les militants libéraux blancs, aidés par leurs collègues noirs plus sanguinaires, travaillèrent activement à la dépossession des Blancs sud-africains de la terre que leurs ancêtres avaient construite, le produit intérieur brut de toute l’Afrique noire sub-saharienne, avec une population, d’environ 600 millions de personnes, était moins élevé que celui de la Suède avec une population de 8 millions d’habitants. À l’époque, comme maintenant, l’Afrique noire – qui sous le colonialisme européen produisait 98% de ses besoins en nourriture – était la plus grande destination mondiale d’aide alimentaire. À l’époque comme maintenant, l’Afrique noire était rongée par les famines, maladies, la violence endémique et la guerre. L’Afrique du Sud de l’Apartheid gouvernée par sa minorité blanche si détestée, était la seule exception sub-saharienne, la seule success story du continent noir entier. Mais en six ans, la mauvaise gestion noire a transformé l’Afrique du Sud en un autre échec noir.

L’antiracisme est plus une foi religieuse qu’un ensemble de convictions politiques. D’où le fait que les faits sont virtuellement hors sujet dans les esprits de ses plus croyants les plus dévoués. L’Afrique du Sud gouvernée par les Blancs, comme la Rhodésie gouvernée par les Blancs avant elle, était toujours une cible attirante pour les militants libéraux, parce que la présence même des Blancs leur permettaient d’attribuer, au moins à leur propre satisfaction, la pauvreté et la violence noire  à la malveillance blanche. La plupart ont délibérément fermé leurs yeux au fait de l’échec manifeste de l’Afrique noire partout et en sont venus à croire qu’une Afrique du Sud gouvernée par les Noirs deviendrait, miraculeusement, la seule exception du continent. Bien qu’ils connaissent les preuves abondantes qui indiquaient le contraire, ils ont choisi, dans leur propre version antiraciste de la double pensée orwellienne, de permettre à leur savoir de rester inerte, avec aucuns effets sur leurs croyances égalitaires, afin que leurs idéaux puissent rester non contaminées par les preuves.

Est-ce que les libéraux déracinés devraient recevoir l’absolution pour avoir échoué à prendre en compte l’évidence absolue? Et est-ce que l’irruption, sous une forme très concrète, des réalités raciales évidentes dans une vie consacrée à un militantisme anti-raciste délirant a été la caractéristique la plus frappante du meurtre brutal de Biehl ? La légende d’Amy Biehl affirme de façon délirante que sa mort a été un sacrifice significatif pour un objectif vaillant le coup. Mais sous des termes plus simples et beaucoup plus convaincants, elle était simplement une libérale naïve voulant bien faire qui reçut, brutalement, une leçon déméritée mais pas surprenante de l’indifférence du monde réel aux fantaisies idéalistes.

Source :http://library.flawlesslogic.com/biehl.htm

 


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